Le ministre de pêche et élevage, Jean-Pierre Tshimanga a visité la compagnie agro-pastorale « Cap Congo » spécialisé dans la production et la commercialisation des poissons chats et tilapias, ce mardi 17 septembre à Kinshasa.

A son arrivé, le ministre a fait savoir au dirigeant de la compagnie agro-pastorale « Cap Congo » la raison de sa visite, celle d’encourager les initiatives prises par la compagnie en investissant dans la production et la commercialisation des poissons chats et tilapias.

«Nous sommes venus pour encourager les initiatives de Company agro-pastoral « Cap Congo » société qui investit dans la production et la vente de deux variantes types des poissons. L’objectif est d’intensifier ces activités sur toute l’étendue du pays afin de mettre la population à l’abri des produits surgelés », a déclaré Jean-Pierre Tshimanga, ministre de Pêche et élevage.

Il poursuit :

« Après Ngolo Moseka, nous nous retrouvons aujourd’hui chez Cap Congo qui fait l’élevage des poissons. Ici la différence est qu’ils ont deux variantes de production: le Ngolo ou poisson chat et le Tilapia. Une bonne pisciculture que nous devons encourager pour éviter d’importer les produits congelés et donner à la population une nourriture fraîche et bio».

Face à la réalité vécue par Jean-Pierre Tshimanga pendant sa visite dans les installations de la dite société, le ministre s’est dit satisfait de voir la façon dont la société est entrain de contribuer dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et la surpêche, et exhorte à ce dernier de multiplier les efforts dans d’autres coins de la République.

« Ces memes activites sont menées a Mbakana, dans la périphérie de Kinshasa. Donc, si nous avons des productions comme celles-ci en abondance dans notre pays, nous allons mettre fin à la faim », a-t-il dit, précisant également que la sécurité alimentaire va être assurée, comme la Première ministre le veut dans la vision du Chef de l’Etat.

Il ajoute :

« Nous n’allons pas nous arrêter ici, prochainement nous irons à Mbankana pour les encourager, à aller de l’avant, car Il est démontré que par un rapport aux partenaires de l’Organisation mondiale pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de Programme mondial pour l’agriculture (PAM) que sur quatre poissons que nous mangeons, trois proviennent de la pisciculture. Nous devons comprendre qu’avec la surpêche, nos eaux sont en train de se vider et cette expérience est très importante, nous devons la pratiquer dans toutes nos 26 provinces».

Notons que cette visite intervient juste après celle rendue la semaine passée dans la province du Kongo central, précisément à kasangulu chez Ngolo Moseka et le centre d’alevinage où le ministre avait également encouragé les deux compagnies pour le travail abattu.

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