La société de conservation forestière Era-Congo/WWC a présenté ce lundi 05 juillet le projet pilote «Pisciculture en cage flottante » dans le cadre du grand projet «Maï-ndombe REDD+» au village Walaboko, au confluent de la rivière Mpongoboli dans la province de Maï-ndombe.

En effet, le projet du cage flottante est un moyen rythmique aux étangs piscicoles qui connaissent plusieurs soucis pendant les périodes de crue et d’étiage, spécialement dans le territoire d’inongo où le relief ne permet pas leur bon épanouissement.  

«Le territoire d’Inongo se trouve dans la cuvette centrale où le relief ne nous permet pas de bien développer les étangs piscicoles. Pendant l’étiage ou la saison sèche, il y a des étangs qui tarissent, et pendant la période de crue, il y en a qui débordent. Certains pisciculteurs perdent alors leurs poissons, d’autres sont obligés de déplacer leurs poissons ou d’utiliser les motopompes. Comme solution, nous avons pensé aux cages flottantes parce que nous disposons des cours d’eau qui permettent de développer cette technique de pisciculture en cage flottante», a expliqué Michael Nzali Mpembe, étudiant en eau et biodiversité à l’école régionale de l’eau de l’Université de Kinshasa et initiateur du projet.   

Quels sont les avantages de ce projet ?

Selon M. Nzali, ce projet a plusieurs avantages pour rendre la pêche plus simple. Ce dispositif de pisciculture en cage flottante permet aussi la disponibilité des poissons dans leur milieu naturels.

« Si vous voulez prendre les poissons, vous venez seulement avec votre puisette et vous prenez les poissons. On n’aura pas besoin d’utiliser la motopompe, par exemple, car   les poissons vivent dans leur milieu naturel », a déclaré M. Nzali.

Il renchéri :

« Avec cette technique de pisciculture en cage flottante, nous sommes en train de contribuer à la conservation des poissons du lac Maï-Ndombe. Si vous êtes au bord du lac, vous allez constater qu’il y a des jeunes gens qui utilisent les filets moustiquaires pour pécher, alors que la moustiquaire est destinée à combattre la malaria. Avec ces filets, ils n’attrapent pas seulement les fretins communément appelés ‘’Ndakala’’, mais ils ramassent même les alevins des autres poissons. Comme alternative, nous voudrions maintenant apprendre aux pêcheurs une autre technique qui fera qu’ils vont abandonner la pêche à un certain moment pour se focaliser sur la pisciculture en cage flottante »

A savoir que ce projet du «Pisciculture en cage flottante » est une première dans la province du Maï-Ndombe.

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