Lors d’un entretien avec l’ACP, Odile Nkobe Mputela, représentante provinciale de l’ONG « Lutte contre la faim dans les milieux ruraux », a exhorté les populations rurales de la province de l’Équateur, située dans l’ouest de la République Démocratique du Congo, à se tourner vers la culture de la palmeraie en raison de sa rentabilité.
Mme Nkobe a souligné que les communautés rurales dépendent largement des ressources forestières pour leur subsistance. Cependant, beaucoup ignorent le potentiel économique significatif qu’offre la culture du palmier à huile et son impact positif à long terme.
« Une palmeraie bien gérée peut générer des tonnes de régimes de noix par saison, qui peuvent être commercialisés soit à l’état brut, soit transformés en huile. Cette culture représente une véritable opportunité d’entreprise pour les générations futures, fournissant des revenus pour l’éducation, la construction de logements et la sécurité alimentaire. C’est un héritage familial important », a-t-elle affirmé.
Elle a également précisé que la palmeraie joue un rôle crucial dans la protection contre les aléas climatiques. « Dans les nouvelles zones cultivées, elle contribue à la sécurité des habitations. Toutefois, il est essentiel de respecter les normes de plantation pour éviter tout dommage », a-t-elle ajouté.
Il convient de noter que le palmier est une culture clé dont les fruits sont couramment utilisés dans la province de l’Équateur.
