Le Service national a déjà cultivé 500 hectares de maïs sur le site agricole de Lovo, au Kongo-Central, et projette d’étendre cette superficie à 1 000 hectares l’année prochaine. C’est ce qu’a annoncé le lieutenant-général Jean-Pierre Kasongo Kabwik, commandant du Service, lors de sa visite sur place le 9 février.

Ce site est considéré comme un atout majeur pour la production céréalière dans la région ouest de la République Démocratique du Congo. Sa proximité avec Kinshasa, à seulement 150 kilomètres, facilite la distribution des produits tout en offrant un sol plus fertile que celui de Kanyama Kasese.

Cependant, des défis subsistent. Le microclimat de Lovo ne permet pas des précipitations adéquates, rendant nécessaire l’installation d’un système d’irrigation coûteux. « Nous exploitons ces terres en métayage, ce qui signifie que nous louons des terrains appartenant à d’autres. Investir dans l’irrigation sans garantie peut être risqué. Si nous investissons et que l’on nous demande ensuite de quitter les lieux, cela pourrait entraîner des pertes considérables », a-t-il expliqué.

Pour surmonter ces obstacles, deux solutions sont envisagées : plaider auprès du Gouvernement pour qu’il acquière le site ou négocier un contrat à long terme avec les propriétaires. « Un tel accord est essentiel pour garantir un retour sur investissement, qui peut prendre jusqu’à dix ans. Cela bénéficierait aux propriétaires fonciers, au Service national et à la communauté locale. Lovo pourrait devenir un centre de production agricole dynamique, un lieu d’élevage et un espace de formation pour les jeunes », a-t-il conclu.

En somme, le développement agricole de Lovo représente une opportunité prometteuse pour la région, mais il dépendra de la capacité à surmonter les défis liés à l’irrigation et à la sécurisation des terres.

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