Ce samedi 18 janvier, lors d’un entretien avec l’ACP, M. Patrick Musoko, expert en protection des consommateurs et président de l’Association des consommateurs des produits vivriers (ASCOVI), a souligné les atouts du cacao produit par la République Démocratique du Congo (RDC) pour la commercialisation internationale. Cette déclaration fait suite à la récente décision du gouvernement de promouvoir le secteur agricole, un choix jugé stratégique pour le développement économique du pays.

« Le secteur agricole principalement la culture du Cacao a vraiment de l’avenir. Car dans le commerce international actuellement, ce produit est au top  dans la cotation économique. En plus le Cacao de la RDC présente des atouts favorables pour sa commercialisation dans le commerce international  », a affirmé M. Musoko. Il a également précisé que le cacao de la RDC possède des caractéristiques favorables à sa commercialisation, notamment la qualité supérieure de sa teneur en cacao qui atteint plus de 80 % comparé à d’autres régions du monde.

L’expert a évoqué plusieurs facteurs déterminants pour cette réussite : « Le sol riche, la température adéquate et un climat favorable sont autant d’éléments qui contribuent à l’excellence de notre cacao. De plus, il est important de noter que ce produit joue un rôle clé dans la fabrication de nombreux médicaments pharmaceutiques. »

M. Musoko a mis en lumière les bénéfices économiques que pourrait engendrer le développement du secteur cacao : création d’emplois, amélioration des conditions de vie des agriculteurs et stimulation de la croissance économique nationale. Cependant, il a également exprimé ses préoccupations quant au manque de financements visibles pour les acteurs économiques du secteur et à l’absence d’infrastructures adéquates pour une industrialisation à grande échelle.

Pour remédier à cette situation, l’expert recommande au gouvernement d’améliorer les conditions de travail des agents de l’État au sein de l’ANAPAC (Agence nationale des produits agricoles du Congo), anciennement OZACAF, ainsi que dans l’ensemble du secteur agricole. « Cette culture est capable de créer des débouchés pour faciliter la commercialisation du cacao à l’international et d’attirer de nouveaux partenaires », a-t-il conclu.

L’expert, appelle enfin à une mise en place urgente de nouvelles stratégies basées sur une gestion axée sur les résultats dans les domaines de la production, de la distribution et de la commercialisation du cacao pour maximiser son potentiel sur le marché mondial.

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