Le 11 janvier 2025, les ministres de l’Agriculture des pays membres de l’Union africaine se sont réunis à Kampala, en Ouganda, pour adopter la Déclaration de Kampala. Ce moment crucial s’inscrit dans le cadre d’un Sommet extraordinaire des chefs d’État africains, visant à finaliser la stratégie et le plan d’action du Programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique (CAADP).
Cette déclaration représente non seulement une réponse à la crise alimentaire qui touche plus de 280 millions d’Africains, mais également un appel à une collaboration renforcée entre les nations africaines face aux défis croissants que sont le changement climatique, les conflits et la pression démographique.
Une Réponse Collective aux Défis Communs
Les participants au sommet ont souligné que des menaces telles que les invasions de ravageurs et les catastrophes naturelles, comme les inondations et les glissements de terrain, nécessitent une réponse collective. Au lieu de lutter seuls contre ces problèmes, les pays africains doivent unir leurs forces pour partager des ressources, des connaissances et des meilleures pratiques.
Les Trois Axes Stratégiques de la Déclaration
La Déclaration de Kampala repose sur trois axes stratégiques essentiels :
- Production Durable: Favoriser des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement qui répondent aux besoins locaux.
- Commerce Intra-africain: Créer des synergies économiques en facilitant le commerce entre les pays africains afin d’assurer une distribution plus équitable des produits agricoles.
- Implication des Jeunes et des Femmes: Reconnaître le rôle crucial des jeunes et des femmes dans le secteur agricole pour stimuler l’innovation et renforcer la gouvernance.
Le ministre ougandais de l’Agriculture a déclaré : « Nous devons non seulement suivre le rythme actuel, mais aussi anticiper les besoins futurs. » Cela souligne l’urgence d’agir ensemble pour bâtir un avenir durable.
À savoir, La Déclaration de Kampala représente une avancée majeure vers un avenir agricole durable en Afrique. En collaborant et en mettant l’accent sur des pratiques inclusives et durables, les nations africaines s’attaquent collectivement aux défis alimentaires, ouvrant la voie à une prospérité partagée.