Ce jeudi 20 février, la capitale congolaise a été le théâtre du lancement d’un projet novateur intitulé « MARSS-FBC », promettant de transformer la réalité socio-économique des agents et fonctionnaires de l’État. Ce projet se positionne comme une réponse à la nécessité de valoriser les ressources locales, en mettant l’accent sur le sol plutôt que sur le sous-sol.
Ce pendant, Jean-Fidèle Mboyo, à l’origine de cette initiative, a pris la parole pour expliquer les enjeux cruciaux du projet. « Le MARSS-FBC est un projet qui va au-delà des simples revendications. Il s’agit d’un véritable levier économique pour les fonctionnaires de l’État et la population congolaise dans son ensemble », a-t-il déclaré lors d’une réunion avec des syndicalistes.
Le projet repose sur quatre piliers principaux : l’agriculture et l’élevage, l’innovation économique, le soutien aux personnels de santé et le développement communautaire. Mboyo a précisé que ces actions seront mises en œuvre dans toutes les provinces du pays, avec une attention particulière portée sur le Kongo Central, qui servira de modèle pour les autres régions.
« Nous avons constaté que même si le gouvernement répond à nos demandes, cela ne résout pas fondamentalement nos problèmes. Le salaire de base ne suffit pas à garantir un développement durable », a-t-il ajouté, soulignant l’importance d’une approche plus globale.
Le MARSS-FBC vise également à préparer la retraite des agents tout en soutenant ceux déjà à la retraite. Dans un contexte de crise alimentaire persistante en RDC, Mboyo considère ce projet comme une chance unique d’éradiquer la pauvreté et d’assurer une sécurité alimentaire pour tous.
« En tant que pays, nous devons nous libérer des influences extérieures qui menacent notre souveraineté alimentaire. Ce projet est notre opportunité d’affronter ces défis », a-t-il conclu.
Avec son approche centrée sur les ressources locales et le développement durable, le projet MARSS-FBC pourrait bien marquer un tournant significatif pour la République Démocratique du Congo et ses citoyens.