Lors de la 48e session du Conseil des gouverneurs du Fonds international de développement agricole (Fida), qui s’est tenue du 12 au 13 février en Italie, le ministre de l’Agriculture de la République démocratique du Congo (RDC), Grégoire Mutshail, a souligné les défis majeurs auxquels fait face le pays en matière d’investissements agricoles. Dans son intervention, il a déclaré que l’élan d’investissement en RDC a été considérablement freiné par l’agression rwandaise, entraînant une insécurité croissante dans les zones rurales, périurbaines et urbaines.
« L’agression rwandaise a créé un climat d’insécurité qui nuit gravement aux initiatives de développement dans notre pays », a affirmé Mutshail. Cette situation a des répercussions directes sur la capacité des investisseurs à s’engager dans des projets durables et rentables, compromettant ainsi les efforts pour améliorer la sécurité alimentaire et le bien-être des populations locales.
Le ministre a également mis en avant l’importance d’une coopération internationale renforcée pour surmonter ces obstacles. Il a appelé à un soutien accru de la communauté internationale pour stabiliser la région et favoriser un environnement propice aux investissements.
« Nous avons besoin d’un engagement fort pour restaurer la paix et la sécurité, afin de permettre aux agriculteurs congolais de prospérer », a-t-il ajouté.
L’intervention de Grégoire Mutshail met en lumière une problématique complexe qui nécessite une attention immédiate. Alors que la RDC possède un potentiel agricole immense, les conflits et l’insécurité entravent son développement. La communauté internationale joue un rôle crucial dans la création d’un cadre favorable à l’investissement et à la croissance durable.
En conclusion, il est impératif que des mesures soient prises pour garantir la sécurité et favoriser un climat propice aux investissements en RDC. Cela permettra non seulement de relancer le secteur agricole, mais aussi de contribuer au développement économique global du pays.
